L’année qui se termine bientôt a été riche en événements déterminants qui vont amener des changements profonds dans nos futures conditions de travail à l’avenir.
En effet, après avoir subit les lois meurtrières de notre code du travail, voilà que notre direction générale se met au travail pour les appliquer dans notre entreprise. Sous couvert de la réorganisation de notre société, la Direction compte bien baisser par tous les moyens ses frais généraux afin de maintenir le niveau de rémunération de notre actionnariat toujours plus gourmand, et qui s’installe dans une situation de rentier sans plus aucune prise de risque financière. Pour cela, la stratégie du Groupe ENGIE est de rentrer dans un plan de sessions de nos activités, non pas pour réinvestir dans l’entreprise et ses salariés, comme par exemple, la rémunération, la formation, ou les conditions de travail des salariés, mais plutôt maintenir les dividendes remontés aux actionnaires. Le Groupe qui nous inonde de communications ambitieuses sur sa stratégie axée sur les « Services» en lien avec la transition énergétique, ne propose aucun moyen significatif pour l’accompagner.
Au périmètre d’ENGIE COFELY, nous observons une nette volonté de la Direction d’optimiser les fonctions supports administratives en mutualisant les filières juridiques et financières, ou bien, en créant la structure «convergence» en transférant le personnel des Centres de Services Partagés (CSP) sans une nette volonté de négocier leur futur statut. L’organisation du Service d’Intervention d’Urgence, autrement dit l’astreinte, selon les régions, voit son périmètre s’agrandir et son volume d’heures de sorties augmenter pour les techniciens. Le sous-effectif chronique à chaque renouvellement de contrat contribue avec une augmentation de la charge de travail du personnel. De plus, la Direction vient également d’annoncer la future disparition des régions telles que nous les connaissions, pour créer 3 territoires (Île-de-France, Grand Ouest et Grand Est), et le tout, en opérant simultanément des fusions entre certaines agences pour devenir des Business Line selon les régions.
Là encore, quelle organisation au niveau des entités juridiques allons-nous avoir, que vont devenir nos accords de région qui régissent notre quotidien ?
Nos conditions de travail dégradées d’année en année, risquent très clairement d’être encore impactées. Le manque d’investissement financier pour nos salariés en termes de rémunération, de formation professionnelle, et la réduction des effectifs qui va s’en suivre ne fera qu’augmenter.
Aussi, la coordination des syndicats CGT du Groupe ENGIE, ont donc décidé d’un mouvement de grève d’ampleur le 13 DECEMBRE 2016 en s’appuyant sur un cahier revendicatif commun à l’ensemble des entités.