Conçue à l’origine pour alimenter les nouveaux immeubles du quartier de Châteaucreux, la chaufferie bois de la rue de la Montat, mise en service en 2009, chauffe aujourd’hui environ 250 000 m² de locaux, jusqu’à Monthieu d’un côté, à Chavanelle de l’autre. Et bientôt 15 000 m² supplémentaires avec le déploiement du réseau jusqu’au Soleil et à la Plaine. Sachant que d’autres extensions sont encore à l’étude.
Dans ce contexte, Engie Cofely (qui exploite la chaufferie pour le compte de Saint-Etienne Métropole) a décidé de construire un deuxième bâtiment afin d’accueillir une deuxième chaudière, d’une capacité de 3 000 kilowatts (contre 5 500 kW pour l’actuelle). Durant la période hivernale, lorsque les températures sont très froides, la chaufferie bois fonctionne à 100 % de ses capacités, mais avec le développement du réseau, cela ne suffit plus, et du gaz doit être utilisé en complément. « Sur l’année, notre objectif est de tourner à 82 % au bois ; or, actuellement, on est plutôt autour de 78 % », explique Éric Tonoli, ingénieur commercial chez Engie Cofely.
La deuxième chaudière bois a donc pour objectif de compléter la première lorsque nécessaire, et ainsi de minimiser l’utilisation du gaz. Elle prendra en outre le relais en période estivale, où les besoins sont moins importants. Sa mise en service est prévue à la fin de l’année.