Le gouvernement se gargarisera certainement des chiffres du chômage annoncés hier, en omettant le phénomène majeur qui se confirme : la précarité continue d’augmenter.
Les catégories B (personnes ayant travaillé moins de 78 heures par mois) et C (personnes ayant travaillé plus de 78 heures par mois) sont encore en augmentation de 31 000 personnes, soit 2 231 600 salariés qui n’ont travaillé qu’une partie du mois.
Cette augmentation est de :
1.4% sur un mois,
3.4% sur trois mois,
7.5 % sur un an.
Si chez les moins de 25 ans, la baisse se confirme pour les catégories A, B, C et s’établit aujourd’hui à 705 700 jeunes au chômage dont 350 400 femmes, c’est surtout parce qu’ils sont les premiers concernés par la précarité, les stages à répétition, les CDD, etc.
De plus, le nombre de seniors au chômage en baisse légère de 0.5% sur un mois pour les catégories A, B, C reste à un niveau très élevé de 1 409 700 personnes sans emploi, dont 739 900 femmes.
La CGT dénonce des politiques qui se fondent sur la précarité (qu’on l’appelle « flexibilité » ou « agilité ») et un taux de chômage élevé qui compte ce mois-ci 6 216 500 demandeurs d’emploi inscrits sur les listes de Pôle Emploi. D’autres études rappellent par ailleurs que 16 % des personnes sans emploi ne sont pas inscrites sur les listes de Pôle Emploi.
La CGT revendique une politique d’investissements et d’embauches pour répondre aux besoins de toutes et tous.