Au cabinet du maire, Franck Le Bohellec (LR), ce vendredi, on niait catégoriquement l’effet de surprise : « La municipalité avait donné rendez-vous aux syndicats à 9 heures sur place. Des cartons avaient été livrés quelques jours plus tôt. » Un huissier a constaté le refus de déménager. Et « comme le maire ne souhaite pas aller à l’affrontement », la ville annonce qu’une seconde date sera donnée. Probablement en début de semaine prochaine.
« Nous ne sommes que locataires rue Sevin, justifie la mairie. L’Office public de l’habitat veut récupérer son bien. Et nous avons entièrement rénové les locaux de Paul-Bert. » Pas sûr que cela suffise à apaiser le climat, déjà terni par l’évacuation souhaitée de la Bourse du travail rue Jaurès.
« Le contexte de terreur et de répression punitive permanent dans lequel évoluent quotidiennement les agents municipaux [...] nécessite que les organisations syndicales disposent des moyens à la hauteur », conclut la CGT des territoriaux.