Le mouvement des « gilets jaunes » est révélateur d’un refus massif de l’austérité. Il va bien au-delà de la contestation des taxes sur le carburant : il exprime le refus de la disparition des services publics et de l’abandon des territoires. C’est une révolte contre l’injustice sociale et fiscale.
L’écologie et la lutte nécessaire contre le réchauffement climatique ne doivent pas être un prétexte pour faire payer « celles et ceux d’en bas », alors que les grandes fortunes et les gros pollueurs se gavent de dividendes et de cadeaux fiscaux.
Des impôts justes et progressifs contre les taxes injustes
; L’impôt sur la fortune doit être rétabli et le CICE supprimé aux grandes entreprises comme TOTAL, plus gros pollueur, qui font d’immenses profits sans payer d’impôts
; La CSG imposée aux retraité-e-s doit être retirée et les aides au logement rétablies
; Les transports en commun et les services publics doivent être garantis sur tout le territoire, les privatisations et les suppressions de postes stoppées ; Une retraite décente à taux plein dès 60 ans doit être assurée et le projet de retraite par point abandonné.
La CGT et l’ensemble du mouvement syndical de salarié-e-s se doivent d’y répondre :
Pour une plus juste répartition des richesses, il faut une revalorisation immédiate du pouvoir d’achat !
Dès le 1er décembre, le SMIC comme l’ensemble des salaires doivent être revalorisés de façon significative !
Il ne peut y avoir de transition écologique sans justice sociale. Partout, dans toutes les entreprises et dans toute la fonction publique, c’est le moment de revendiquer et d’agir.
Après le blocage des routes, il faut maintenant préparer le blocage, par la grève, des entreprises et des services, pour l’augmentation des salaires et des pensions !