« Le ministre de la Santé a fait une déclaration qui correspond à son seul périmètre et touche uniquement les personnels soignants », déplore Jérôme Vivenza, en charge des questions santé-travail à la direction confédérale de la CGT et membre du Comité d'orientation des conditions de travail (COCT) placé sous la responsabilité du ministère du Travail. « Cela revient en gros à dire : “J'indemnise les soignants et les autres passeront par le parcours habituel”. C'est comme s'il leur disait qu'ils ne seraient pas indemnisés. »
Pas vraiment du goût de ceux qui, jusque-là, étaient considérées comme faisant partie de cette « première ligne » de la « guerre » contre le Covid-19 chère au président, désormais obligés d'en référer à leur autorité de tutelle pour obtenir cette reconnaissance. Sans grands résultats pour l'instant.