La politique du Gouvernement construit une crise sanitaire qui vise la Jeunesse
Les constats sont constants et accablants : La crise sanitaire frappe la jeunesse en
plein coeur !
Pourtant, le Président de la République n’a jamais fait de la Jeunesse sa priorité, au mieux
son regard s’est-il porté sur les jeunes le 14 Juillet 2020 lors d’un discours annonçant un
Plan de relance patchwork de mesures recyclées, de stages en entreprises, de services
civiques, de Garantie Jeunes, d’aides-effet d’aubaine aux entreprises etc…
Poursuivant sa basse besogne débutée en 2017, en s’attaquant à l’allocation logement
et en supprimant les emplois d’avenir ou en réduisant drastiquement le nombre ainsi que
la durée hebdomadaire des contrats aidés, le gouvernement veut économiser jusqu’à
1,3 milliards avec sa réforme de l’allocation logement ! (voir le 26ème rapport sur le mal
logement de la fondation abbé pierre).
Le taux de chômage de jeunes 15/24 ans atteint 23,4% en décembre 2020 (source
Eurostat).
Des constats alarmants
Plus de 50 % des jeunes sont inquiets sur leur santé mentale ; 30 % des jeunes ont
renoncé à l’accès aux soins pendant le Covid-19 faute de moyens ; 700 000 jeunes vont
faire leur entrée sur le marché du travail ; ils vont rejoindre les 600 000 jeunes déjà au
chômage en France ; 38% de jeunes travaillent dans le cadre d’un contrat précaire ; un
jeune sur six a arrêté ses études après la crise ; 43 % des non diplômés n’ont pas accès
à internet.
LES CONSÉQUENCES DE LA PANDÉMIE FRAPPENT LES JEUNES EN AFFECTANT
LEUR SANTÉ PSYCHOLOGIQUE, LEURS APPRENTISSAGES ET LEUR NIVEAU DE VIE
Troubles psychologiques, Décrochage scolaire sur fond de fracture numérique,
vulnérabilité sociale. Voici quelques-unes des conséquences de la crise sanitaire relevées
dans le rapport publié en décembre 2020 concernant les effets de la crise du Covid-19
sur les enfants et la Jeunes.
Des expressions de mal-être, voire de détresse, apparaissent chez les adolescents et
les jeunes adultes. Les tentatives de suicide augmentent. Les étudiants sont les plus
touchés. Ceux qui ne peuvent pas regagner le domicile familial ou leur pays d’origine
souffrent d’isolement.
La crise a imposé à tous l’enseignement à distance. Les mesures visant à maintenir la
continuité pédagogique lors du premier confinement ont souligné la fracture numérique,
c’est-à-dire les inégalités d’accès à l’outil informatique, et le sous-investissement
technologique de l’éducation nationale.
L’interruption des cours en établissement creuse les inégalités sociales et scolaires,
portant un lourd préjudice aux élèves en difficulté ou en situation de handicap. Des
familles ont été démunies pour faire l’école à la maison. Le décrochage scolaire lié au
confinement est plus marqué dans la voie professionnelle : il a concerné 4,7% des élèves
au collège, 3% en lycée général et 9,7% en lycée professionnel. Les apprentissages des
élèves ont pâti du confinement.
La crise accentue les vulnérabilités sociales et fait basculer des foyers dans la précarité.
Les enfants et les jeunes sont particulièrement touchés. La France compte 2,9 millions
de mineurs en situation de pauvreté (soit 21%). Les moins de 30 ans représentent 35%
de la population et près de 50% des personnes pauvres.
La hausse du coût de la vie et les suppressions d’emploi dues à la crise font reculer
le niveau de vie des étudiants. Beaucoup renoncent à des soins ou à des achats de
première nécessité pour des raisons financières.
dossier-situation-jeunesse-crise-sanitaire-FNPOS-CGT-7-avril-2021-compre....pdf
Source :
Covid-19 : santé, éducation, emploi, quelles incidences pour les jeunes ?
• https://www.vie-publique.fr/en-bref/278115-covid-19-incidences-de-lapandemie-
sur-les-jeunes
Rapport Assemblée Nationale – Sandrine Mörch et Marie Georges Buffet
• https://www.vie-publique.fr/rapport/278002-les-effets-de-la-crise-du-covid-
19-sur-enfants-et-jeunesse
C’EST LA JEUNESSE QUI SOUFFRE LE PLUS DU CONFINEMENT :
SON AVENIR PÉNALISÉ !
Retrouvons ici dans un sondage des chiffres éclairant :
55% des sondés, parmi la population, estiment, que c’est bien la jeunesse qui est la plus
pénalisée actuellement et pensent à 75% qu’elle sera le plus pénalisée à l’avenir.
Plus de cours à l’université, plus de petits boulots, ni de soirées entre amis.
Pour la jeunesse, la quasi-totalité des activités d’avant confinement manquent. Ils sont
ainsi 78% à regretter beaucoup ou assez les réunions de familles, les soirées chez les
amis (76%), les sorties dans les bars et restaurants (69%) ainsi que la vie culturelle
(65%).
Près d’un jeune sur deux (45%) est même affecté dans sa vie amoureuse et sentimentale.
Ne plus pouvoir se rendre à l’école ou à la fac manque à 59% aux élèves et étudiants
tandis que 36% des jeunes actifs regrettent de ne plus se rendre au travail.
Source :
Covid-19 : la jeunesse est la génération qui souffre le plus du confinement et la plus
pénalisée par l’épidémie, selon notre sondage
• https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/covid-19-
la-jeunesse-est-la-generation-qui-souffre-le-plus-du-confinement-et-la-pluspenalisee-
par-l-epidemie-selon-notre-sondage_4187795.html
PEUT-ON PARLER DE GÉNÉRATION SACRIFIÉE ?
La crise sanitaire est en train de voler la jeunesse de nos enfants, les jeunes se vivent
comme la génération sacrifiée de la crise. Un sondage réalisé en Octobre 2020 auprès
des jeunes est sans appel : 87% se disent d’accord avec l’affirmation que « ce sont les
jeunes générations qui vont payer pendant des décennies la dette contractée au cours
de la crise du coronavirus », 78% se plaignent de ne pas pouvoir vivre une vie sociale
et affective normale, 66% s’estiment injustement accusés d’être responsables de la
reprise de l’épidémie.
Source:
Coronavirus : les jeunes se vivent comme la génération sacrifiée de la crise
• https://www.latribune.fr/economie/france/coronavirus-les-jeunes-se-viventcomme-
la-generation-sacrifiee-de-la-crise-859508.html
dossier-situation-jeunesse-crise-sanitaire-FNPOS-CGT-7-avril-2021-compre....pdf