Compte rendu de la rencontre Directrice Générale d'ENGIE / Interfédérale IEG

Compte rendu de la rencontre Directrice Générale d'ENGIE / Interfédérale IEG

Les délégations CFTC, CFE-CGC et FO ont abondé dans le même sens dénonçant le manque de dialogue

social, un gel inacceptable du SNB dont l'évolution était déjà ralentie les années précédentes, faisant perdre

du pouvoir d'achat aux agents d'année en année.

La délégation CFDT s'est démarquée en ne portant pas les revendications de l'interfédérale, mais en

annonçant directement qu'elle avait deux propositions à faire :

- Négocier une participation pour tous les salariés du Groupe

- Accentuer la politique d'alternance et d'embauche de jeunes

Mme Kocher a fait une intervention sur trois points :

- Le Groupe change et le secteur de l'énergie est en pleine transformation. Il faut un filet de sécurité

(notamment au travers de l'accord social européen, que le Groupe a signé l'année dernière).

- Le Statut des IEG ne doit pas être remis en cause, il constitue lui aussi une protection. L'absence

d'augmentation du SNB ne résulte pas d'une volonté de le geler mais uniquement du fait que les

employeurs n'ont pas pu se mettre d'accord. Elle souhaite qu'il y ait accord l'année prochaine.

Le Groupe Engie se dit prêt à travailler sur un mode de gouvernance de la Branche IEG côté

employeurs.

- Il faut que les salariés reçoivent le fruit de leur effort. Elle est favorable à réfléchir sur la participation.

 

La CGT a rappelé que les rémunérations basées sur le résultat ne pouvaient se substituer au salaire qui

finance notre retraite et notre protection sociale ; que l'interfédérale exige la réouverture de la négociation

sur le SNB, seul outil permettant une augmentation collective.

Les différentes délégations sont réintervenues pour réclamer une réouverture et pour poser d'autres

problématiques de la Branche des IEG : le maintien et la garantie de l'emploi, la mobilité dans la Branche.

Au final, Mme Kocher a essayé de rassurer sur la volonté du Groupe Engie de maintenir le dialogue social,

de faire évoluer les compétences par la formation afin de faire face aux changements. Elle a redit qu'Engie

souhaitait un accord sur l'évolution du SNB pour l'année prochaine, car cette année c'est terminé.

L'interfédérale a rappelé que les agents en lutte ne pouvaient se satisfaire d'attendre.

Montreuil, le 29 mars 2017