Les enjeux aujourd’hui avec la QVT ?
Alors, quels sont AUJOURD’HUI les enjeux pour les individus, les organisations et la société toute entière ?
L’appropriation par chacune et chacun de sa propre QVT, quelle que soit sa place dans la pyramide, en souhaitant par ailleurs que la structure pyramidale puisse faire place à des structures tout aussi magnifiques, mais plus plates, plus démocratiques et plus participatives. Que chacune et chacun puisse penser et agir dans le sens : « C’est ma QVT, c’est ma vie, il faut que je prenne soin de moi et j’ai envie de prendre soin de moi et de m’épanouir dans mon travail« . La symétrie des attentions. C’est quoi et ça sert à quoi ? Revenons sur la face sombre de la pyramide.
Quelle est la particularité sur la façon d’aborder le stress, les RPS, le burnout ?
Bien souvent, on se heurte à de la comparaison biaisée : je compare les côtés difficiles de mon job avec les côtés avantageux (et même outrageusement avantageux) des conditions de travail des autres.
Ou, si vous préférez : « Mes raisons de stresser sont largement plus légitimes que les tiennes. Alors arrête de te plaindre, c’est indécent ! ». Alors franchement, ça n’est pas étonnant qu’on ait du mal à coopérer dans ces conditions pour avancer ! C’est quand même super compliqué ! Surtout si on va commencer à chercher des responsables voire des coupables.
C’est quoi donc cette contre proposition de symétrie des attentions ?
C’est de porter attention aux autres et d’en prendre soin, comme eux-mêmes le feront avec nous. Et ceci, dans toutes les directions : avec les pairs – les collègues – avec les équipiers et aussi, ce qui semble peu naturel dans une structure pyramidale : vers le haut. Il s’agit bien donc de partir de « ma QVT » puis d’embrayer immédiatement sur « ta QVT ». Et quand on arrive à faire ça, alors on peut s’attendre à être beaucoup plus efficace pour … COOPERER Et coopérer, c’est ce qui va nous faire évoquer : « Notre QVT » Mais attention, évoquer « notre QVT » entre les murs « étroits » – si vous me permettez – de sa propre organisation, ça n’est pas suffisant ! Pourquoi ?
Parce qu’une organisation est un organisme vivant au sein d’un écosystème. Il y a donc interdépendance avec plein d’autres organismes, ne serait-ce que les clients, les usagers, les fournisseurs, les partenaires. Ce qui va donc donner d’autant plus d’efficacité à l’amélioration de la QVT, c’est de … Penser global D’être aussi dans la symétrie des attentions avec l’extérieur. C’est exactement le sens de ce que l’on appelle la RSE, la Responsabilité Sociale des Entreprises. C’est d’ailleurs ce qui est dit dans le préalable de l’ANI sur la QVT : la QVT s’inscrit dans une vision plus large, celle d’une RSE assumée. Et donc, nous arrivons effectivement à une vision globale : « La QVT », au sens sociétal.
Chacun de nous donc sur ces 4 dimensions :
Ma QVT : mon rôle pour m’approprier le concept de QVT et agir sur ma QVT
La QVT au niveau interpersonnel (Ta QVT) : porter intérêt et attention aux personnes que je côtoie au travail, qu’elles fassent partie de mon organisation ou qu’elles soient externes
Notre QVT : mon rôle de co constructeur d’une meilleure qualité de vie au travail collectivement, avec cette idée forte que la QVT est un levier de la performance
La QVT : mon rôle de citoyen pour améliorer
la QVT au niveau sociétal, par exemple à travers mon vote aux élections, et au quotidien à travers mes actes de consommation Alors, voici mon invitation : tirons les fils de la QVT et … tricotons-la !