Tous concerné-e-s pour stopper la destruction sociale

Depuis son élection, Emmanuel Macron, sur mandat de la
menance et de la commission européenne, s’emploie avec zèle
et obstination à satisfaire les intérêts du patronat en laminant
l’ensemble des droits et protections des salarié-e-s, retraité-e-s,
jeunes et privé-e-s d’emploi.
Il fait sienne pour celà, une tactique bien connue : celle de
diviser pour mieux régner.

Le 22 mars, de nombreuses entreprises du public et du privé seront dans l’action et les manifestations.
A l’inverse du discours de culpabilisation et de division que ne manquera pas de di user Jupiter et ses
godillots, c’est dans la solidarité, la convergence d’intérêt et le combat collectif que la CGT du Val-de-Marne
vous invite à être toutes et tous.
Le temps est arrivé de reprendre en main notre avenir, de reconquérir notre dû, de défendre
ce qu’il nous reste d’entreprises nationales et de services publics.
Il est temps de se donner la force et les moyens d’exiger l’abrogation des ordonnances Macron, de la loi El Khomri ou encore de la loi de marchandisation de l’hôpital.
Jeunes, retraité-e-s, privé-e-s d’emploi, salarié-e-s du privé et du public, Val-de-Marnaises et
Val-de-Marnais, tous ensemble imposons d’autres choix.
Sa méthode est simple et sa visée implacable : démanteler
l’ensemble des conquis sociaux des différentes catégories socioprofessionnelles,
les unes après les autres, en les étalant dans
le temps, avec, à chaque fois, l’obsession de faire passer chaque groupe pour des « privilégié-e-s ».

Dérèglementation généralisée dans le privé


Dans le privé, après les passages en
force à coups de 49.3 et ordonnances
en tout genre, l’heure est à la
démolition du code du travail, à la
facilitation des licenciements et au
contournement des syndicats les
plus combatifs. Chez Carrefour,
Castorama ou Sano pour ne citer
que ces exemples, c’est à coups
de centaines de millions d’euros
d’aides publiques perçues, que
ces entreprises et grands groupes
massacrent l’emploi, dégradent les
conditions de travail ou accordent
de façon indécente et après
d’âpres batailles revendicatives,
des revalorisations de salaires
dérisoires.



Laminage du service public


Alors que le service public est une des clefs pour
répondre aux enjeux économiques, écologiques
et sociaux d’aujourd’hui, alors qu’il a joué un rôle
majeur de rempart et d’amortisseur dans la crise
 nancière de 2008, nous assistons actuellement
à des attaques de très grande ampleur pour
ampli er sa privatisation. Pas un service public
n’échappe aujourd’hui à cette stratégie de choc et
cette frénésie libérale. Hôpitaux, écoles, bureaux
de poste, chemins de fer, énergie, départements
et communes voient ainsi leurs moyens asséchés
et leurs missions publiques démantelées.
Réductions des dépenses, baisse des dotations et
coupes sombres dans les budgets pour  nancer
les somptueux cadeaux au patronat (CICE) ou
compenser la suppression de l’impôt sur la fortune
pour les plus riches, génèrent des situations
dramatiques pour les usagers et dynamitent
chaque jour un peu plus notre bien commun.

Jusqu’à quand ?!


Une chose est certaine, leur arme c’est notre division,
l’éparpillement des luttes et des résistances sociales.
Devant un tel projet de casse de l’entreprise à l’échelle
de la société et touchant tous les aspects quotidiens de
nos vies (revenus, emploi, logement, retraite, services
publics, qualité des soins ou de l’enseignement, couverture
maladie ou assurance chômage), il n’y a que deux options
possibles : se résigner, se replier sur soi pensant pouvoir
être épargné-e-s, ou agir, réagir, s’organiser, se syndiquer
et lutter.
C’est bien le début du moment et le sursaut général
qu’appelle de ses voeux la CGT. Dans de nombreuses
entreprises et secteurs professionnels (pénitentiaire,
médico-social, commerce, énergie, cheminots, écoles,
Conseil départemental du Val-de-Marne, collectivités
territoriales, hôpitaux...) des actions se mènent, des
assemblées se déroulent, des victoires sont arrachées.
Ces luttes collectives d’entreprises et d’établissements ont
besoin de s’élargir et de s’intensi er.
Au plan général, il n’y a aucune fatalité à subir plus
longtemps la hausse de la CSG, le gel des salaires et des
embauches, les cadences infernales ou la baisse des APL.
Tout est question de rapport de force, comme cela l’était
déjà en 1968 ! La France, avec 44 milliards d’euros de
dividendes reversés en 2017 par les entreprises du CAC 40
à leurs actionnaires, est championne d’Europe

Ajoutons que des centaines de milliards d’euros échappent
chaque année aux caisses de l’Etat par le jeu de l’évasion et de
la fraude fiscale.

Ajoutons aussi que la fortune des plus riches
a été multipliée par 12 en vingt ans, pendant que le nombre
de personnes en situation de pauvreté, a lui augmenté de 1,2
million.
D’autres choix sont donc résolument possibles et ils passent
par une autre répartition des richesses, par la réduction du
temps de travail, par l’égalité professionnelle et salariale, mais
aussi par l’essor des services publics. C’est ce qu’exprimeront
des millions de salarié-e-s durant les différentes journées

 

 

Edité par l’Union départementale CGT du Val-de-Marne
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