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La CGT des territoriaux refuse d’être délogée

Le camion est arrivé peu avant 9 heures, ce vendredi matin rue Sevin. Les policiers municipaux aussi. Une cinquantaine de syndicalistes et de soutiens l’attendaient de pied ferme.

Elle se tenait prête pour 8 heures, mais la CGT des agents territoriaux n’a vu arriver le camion de déménagement qu’une heure plus tard. Et la police municipale avec. C’est ce vendredi que la mairie de Villejuif avait prévu le transfert des locaux syndicaux de la rue Sevin vers leur nouvelle adresse, au dernier étage du 3, rue Paul-Bert.

Une ancienne imprimerie où les deux entités CGT (celle des ouvriers et employés, et celle des cadres) n’ont pas hâte de s’installer. A l’annonce de leur déplacement imposé, début mars, elle avait jugé les 36 m2 « insalubres » et surtout « inadaptés » après les 200 m2rue Sevin.

Le camion n’a finalement pas pu charger les cartons, ce vendredi matin. Car les syndicalistes, entourés de plusieurs dizaines de soutiens, n’ont pas accepté de quitter le pavillon qu’ils occupent depuis 18 ans. La CGT des territoriaux, qui s’était déjà opposée à un départ le 16 mars, dit ne pas refuser de changer de locaux mais souhaite « que cela passe par la concertation et non l’injonction ».


Recours syndicaux rejetés par le Conseil d'Etat

Paris, 1 juin 2018 - Le Conseil d'Etat a rejeté vendredi dix recours contre les ordonnances réformant le code du travail, déposés par la CGT, la CFDT et une fédération FO, qui demandaient leur annulation pour "excès de pouvoir".

Pour chacun des dix recours, le Conseil d'Etat a estimé que, les ordonnances ayant déjà été ratifiées par le Parlement, leur légalité n'était "plus susceptible d'être discutée par la voie d'un recours pour excès de pouvoir", selon les décisions consultées par l'AFP. 

Dans le détail, la CFDT et une vingtaine de syndicats CGT réclamaient l'annulation d'un article permettant des négociations sans syndicats dans les petites entreprises dépourvues de délégués syndicaux, la CGT l'annulation de trois des cinq ordonnances promulguées en septembre 2017, et la fédération FO de l'équipement, de l'environnement, des transports et des services (FEETS-FO) l'annulation des cinq ordonnances. 


A Nanterre, les balles de tennis font de la lumière

Installés sur le nouveau toit des courts de tennis, 1400 panneaux solaires vont alimenter en électricité l’ensemble du complexe sportif Maurice-Thorez.

Près de 2 300 m2 de panneaux photovoltaïques ont été posés sur le nouveau toit des trois courts de tennis du complexe sportif. La réalisation marque la fin du programme de maîtrise de l’énergie lancé sur l’équipement qui abrite, entre autres, une piscine et les parquets du club Nanterre 92. Un programme qui, à terme, doit permettre à la ville de réaliser près de 300 000 € d’économie par an.

Car les 1 410 panneaux installés sur la structure ne servent pas seulement à alimenter les rampes de projecteurs braqués sur les trois courts de tennis entièrement refaits à neuf. « Là, c’est tout le complexe Paul Vaillant Couturier et le palais des sports Maurice-Thorez qui en profitent, se réjouit Jean-Paul Ciret, adjoint au maire de Nanterre en charge de l’environnement, de l’écologie urbaine et du patrimoine communal. Ces panneaux ne permettent pas d’être autosuffisant, mais ils offrent déjà une belle économie d’énergie. »