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Fin du Code du travail : Un scénario qui pourrait se gripper ?

Un scénario qui pourrait se gripper. Depuis l’élection d’Emmanuel Macron, la stratégie du coup de force permanent et les manœuvres politiques remportent un certain succès malgré la crise que vit le régime de la Cinquième République. Pourtant, à force de passer en force, le moteur pourrait bien caler…

Crise et effondrement des partis traditionnels, Front républicain quelque peu fonctionnel malgré les énormes fissures, un gouvernement de campagne en passe de désarçonner avec succès la droite, un calendrier estival pour attaques éclaires ou encore des syndicats, notamment la CGT, des plus timorés face à la casse du Code du travail version XXL, une opération déminage réussie à GMS. Pour l’heure, le plan de bataille mis en œuvre par Macron ne subit pas encore d’anicroche majeure. Tout roule comme sur des roulettes malgré quelques tâtonnements somme toute logiques pour qui ne possède pas l’armada d’un appareil politique déjà rodé.



L’inspection, premier plan social de la nouvelle ministre du Travail

Moins 16 % de postes à Paris, moins 10 % en Île-de-France, moins 13 % en région Grand-Est… Si ce n’est pas une mise en coupe réglée de l’inspection du travail, cela y ressemble fortement. En Île-de-France, la nouvelle a été annoncée le 2 mai aux représentants du personnel, soit entre les deux tours de la présidentielle. Les ministres passent mais, en silence, pièce par pièce, la casse de l’inspection continue. Loin d’infléchir la tendance, le nouveau gouvernement et sa ministre du Travail nommée mercredi 17 mai, Muriel Pénicaud, ex-DRH chez Dassault et chez Danone, présagent au contraire de son aggravation. Désabusés, les agents de l’inspection espèrent un mouvement de solidarité plus large avec leur profession.

En attendant, ce jeudi, soit au lendemain de la nomination de la successeur de Myriam El-Khomri rue de Grenelle, les salariés du ministère du travail se sont mobilisés un peu partout en France. « Ce n’était pas délibéré, mais le timing est bon », constate Julien Boeldieu, le secrétaire national de la CGT au sein de cette administration [1]. Un appel avait été lancé par une intersyndicale composée de l’intégralité des organisations qui y sont implantées [2]. De quoi donner l’occasion à la nouvelle ministre, qui sera probablement amenée à diriger les prochaines réformes du code du travail et de l’assurance chômage, de démontrer ses qualités en matière de « dialogue social »


Le droit à la déconnexion, une réalité ?

La société de services dédiée à l’efficacité énergétique et environnementale, Engie Cofely – filiale d’Engie – a déployé des initiatives diverses pour inciter ses collaborateurs à déconnecter durant leur temps de repos.

 

Depuis quelques années, l’entreprise Engie Cofely incite ses équipes à la déconnexion. “Nous avons constaté que le principal problème était l’usage des e-mails, indique Olivier Ghienne, DRH de la filiale d’Engie. Donc la première chose que nous avons mise en place un ‘guide du savoir mail’’. Ce dernier décrit les bonnes pratiques notamment lorsque les collaborateurs sont absents du bureau, que ce soit pendant leurs vacances ou leurs week-end. Parmi elles : couper sa boîte e-mail pendant ses congés, trouver un backup pour gérer les messages urgent, ne pas abuser des envois groupés… “Ce genre de choses n’étaient pas forcément naturelle pour nos équipes. Mais en incitant les managers, ces bonnes pratiques sont intégrées”, précise Olivier Ghienne.                  

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Engie Cofely : Quand pétrole rime avec écoquartier

Le projet d'l’écoquartier des Portes du Pyla à la Teste-de-Buch (Gironde), dans le bassin d’Arcachon, est l'un des trois nominé des trophées de la transition énergétique, dans la catégorie énergies renouvelables.