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"Gouverner, c'est aussi écouter le peuple"

Le patron de la CGT Philippe Martinez est attendu à Vatan jeudi, pour participer à la 14e conférence régionale du syndicat. Sur France Bleu Berry, il appelle ses adhérents à rester mobilisés face aux réformes promises par Emmanuel Macron.

La CGT Centre-Val de Loire organise à partir de ce jeudi et pour deux jours sa 14e conférence régionale, elle aura lieu à Vatan. Le secrétaire général du syndicat, Philippe Martinez, viendra participer aux débats. Sur France Bleu Berry, il a appelé les militants à "rester mobilisés" face aux réformes promises par le nouveau président, Emmanuel Macron. Il conteste en particulier son projet de réformer par ordonnance le code du travail dès cet été, qui donnerait plus de poids aux accords d'entreprise. Or, affirme Philippe Martinez : "On a besoin de règles collectives sinon c'est la généralisation du dumping social".



Des Renault Kangoo électrique-hydrogène pour Engie

50 Renault Kangoo Z.E. (électriques) équipés d'un prolongateur d’autonomie hydrogène par l'entreprise Symbio vont bientôt rejoindre la flotte de véhicules d'Engie Cofely. Ils seront "destinés aux opérations sur la région parisienne", annonce la société de services en efficacité énergétique et environnementale.

"Ces véhicules électriques longue portée - zéro émission vont ainsi contribuer à améliorer la qualité de l’air en Ile-de-France, tout en garantissant l’autonomie et la disponibilité requises pour assurer le service des clients d’Engie Cofely", précise la marque dans un communiqué.

Pour alimenter ces véhicules, une station de recharge hydrogène sera ouverte sur le site Engie Cofely de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine.

Pas une première

Des Renault Kangoo électriques équipés en pile à combustible sont en circulation depuis quelques années maintenant. En 2015, le Conseil Général de la Manche s'était notamment porté acquéreur de plusieurs véhicules de ce type.



"Un droit à l’erreur" pour les démarches administratives

Emmanuel Macron veut mettre en place "un droit à l’erreur" pour les démarches administratives. C’est un projet de réforme passé un peu inaperçu face à d'autres chantiers beaucoup plus sensibles que veut mener le nouveau président de la République : réforme de l’assurance chômage, des retraites et surtout du Code du travail.

Ce "droit à l’erreur" pourrait modifier notre quotidien dans les relations avec l’administration

Comme pour le Code du travail, Emmanuel Macron veut d’ailleurs procéder par ordonnances. Pour illustrer ce droit à l’erreur, il a souvent utilisé les mêmes exemples : un employeur qui oublie de déclarer à l’URSAFF la prime de Noël de ses salariés, ou encore des grands-parents qui ne déclarent pas à la Caisse d'Allocations Familiales qu'ils hébergent leur petite-fille.

Des erreurs de bonne foi et qui donc, aux yeux d'Emmanuel Macron, ne devraient pas provoquer automatiquement de pénalités ou de suspension des allocations logement. "Le cœur de la mission de l’administration, a expliqué Emmanuel Macron, ne sera plus la sanction, mais le conseil et l'accompagnement".